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Fondée en 1830 au pied des Pyrénées françaises par Lucien Laulhère, la maison Laulhère a commencé à
confectionner des bérets en 1840.
Nous n’avons jamais cessé depuis de fabriquer cet objet
mythique qu’est le béret, produit d’un héritage ancestral singulier et d’un savoir-faire unique qui n’est plus
détenu aujourd’hui que par une poignée de passionnés.
Notre ambition est de continuer
inlassablement à moderniser le béret et à le porter sur le devant de la scène, année après année, tout en
perpétuant l’héritage inestimable dont nous sommes aujourd’hui l’un des derniers gardiens.
Pour élaborer ce produit d’exception, il faut associer des matières de première qualité, rigoureusement
sélectionnées, et des hommes et des femmes rompus à l’art du tricot, du foulonnage et du feutrage, de la teinture et
des couleurs, de l’ennoblissement et de bien d’autres opérations bien spécifiques à la fabrication d’un béret
Laulhère.
L’ensemble de ces savoir-faire a valu à la maison Laulhère la reconnaissance officielle des labels
Origine France Garantie et Entreprise du Patrimoine Vivant en 2013.
Au début était la laine cardée obtenue à partir de la plus fine toison des moutons mérinos. Ce fil aux qualités exceptionnelles va d’abord être tricoté. C’est une opération complexe liée à la forme de la galette du béret, qui nécessite de gérer le nombre de mailles avec des augmentations et des diminutions. Le tricotage est aujourd’hui mécanisé, grâce à des métiers à tricoter conçus en interne chez Laulhère afin de reproduire au plus près les gestes ancestraux.
Cette étape consiste à fermer le tricot en rattrapant les mailles des deux bordures afin d’obtenir une forme circulaire.
Lors de cette étape le béret est soumis à une action mécanique dans de l’eau tiède savonneuse. Ce foulage permet d’obtenir le feutrage des fibres, qui va donner au béret sa douceur et resserrer ses mailles. Grâce aux propriétés uniques de la laine mérinos, dont la fibre est recouverte d’écailles microscopiques, le béret va gagner en densité ce qu’il va perdre en diamètre et prendre l’aspect d’un tissu épais, dense, tout à la fois imperméable et respirant. Tout l’art du foulonneur consiste à équilibrer les paramètres pour obtenir la souplesse et la résistance souhaitées.
Nous travaillons avec un fil cardé écru naturel. Les teintes profondes et éclatantes qui font la fierté de la maison sont obtenues à partir de mélanges de pigments réalisés par nos teinturiers selon des recettes jalousement conservées. Au-delà de la composition des teintures, le résultat est le fruit d’une maîtrise de différentes variables à ajuster selon la qualité du fil, celle de l’eau, la température et la durée du bain. Une science fondée sur des décennies d’expérience.
A la sortie du bain de teinture, le béret est placé sur une forme en bois, qui va lui donner son diamètre définitif après séchage.
Grattage, tondage et décatissage visent à conférer à la laine feutrée son aspect velouté et son toucher soyeux si particulier.
Les bérets sont ensuite terminés avec les différents éléments de garniture : la coiffe qui vient doubler l’intérieur du béret, généralement en satin, le baleinage en cuir qui détermine le tour de tête, le noeud en ruban de couleur appelé traditionnellement la « bouffette », l’écusson brodé que l’on vient coudre sur la coiffe pour donner au béret son identité finale… et tous les embellissements qui viennent rajouter au béret les détails uniques que vous adorez.
Dernière étape avant de déclarer le béret bon pour le service : le bichonnage, comme son nom évocateur le laisse entendre, consiste à lui apporter les ultimes soins et vérifications pour qu’il soit impeccable à la vue comme au toucher. Bien que chaque béret fasse l’objet de contrôles à toutes les étapes de sa fabrication, il reste parfois une petite particule prise dans les fibres de laine, que l’on enlève alors à la pince à épiler avant de donner un dernier coup de brosse en fibres végétales.